 | Les Montagnes Blanches (Lefká Óri), les villages d’Anopoli, de Loutro et d’Agios Ioannis, et les gorges et le village d’Aradena (Arádaina) en Crète |  |
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| | Le viaduc Vardinogiannis (γέφυρα Βαρδινογιάννη / géfyra Vardinogiánni) | Le viaduc Vardinogiannis est un pont qui franchit les gorges d’Aradaina sur la route de Chora Sfakion à Agios Ioannis, à environ 15 km à l’ouest de Chora Sfakion et à 5 km à l’est d’Agios Ioannis.Le viaduc Vardinogiannis doit son nom à une famille grecque richissime, originaire de Crète, dont un aïeul était originaire du village d’Agios Ioannis où cette famille avait une longue tradition de capitaines de marine. Dans les années 1980, la famille Vardinogiannis (Βαρδινογιάννης) accepta de financer la construction d’un pont afin de désenclaver le village d’Agios Ioannis ; le village d’Aradaina était, quant à lui, déjà largement dépeuplé depuis les années 1950. La construction du viaduc, à charpente métallique, s’effectua en 1985 et en 1986 ; le viaduc Vardinogiannis fut inauguré le 28 décembre 1986. La construction d’un pont était souhaitée depuis de nombreuses décennies par les populations d’Aradaina et d’Agios Ioannis, car, avant l’existence du pont, ces populations devaient emprunter un sentier muletier pour descendre au fond des gorges puis en remonter, afin de se rendre à Anopoli. Ce sentier muletier est nommé « kaldérimi » (καλντερίμι, au pluriel καλντερίμια), du mot turc « kaldırım » qui désigne une rue pavée en ville ou une route pavée dans la campagne ; le mot turc est lui-même vraisemblablement issu des mots grecs « καλός » et « δρόμος » signifiant « bonne route ». Le sentier muletier, construit en zigzag sur des murs de soutènement, est encore utilisé de nos jours par les randonneurs pour descendre ou remonter des gorges d’Aradaina ; il se trouve à environ 400 m en amont du viaduc.
Le viaduc d’Aradaina (γέφυρα της Αράδαινας) est une construction en poutres de fer, à une seule travée de 70 m de longueur ; la chaussée est constituée de traverses de bois, d’environ 4 m de largeur, permettant le croisement d’automobiles de tourisme. Le passage de véhicules produit un son caractéristique de vibration de la structure métallique qui résonne dans les gorges. Le viaduc Vardinogiannis surplombe le fond des gorges d’Aradaina d’une hauteur de 138 m et offre des vues saisissantes aussi bien vers l’amont des gorges que vers l’aval, sur plus d’1 km de distance.
Une petite plateforme de saut à l’élastique a été construite, au milieu du pont, du côté aval des gorges ; pendant la saison touristique, les amateurs d’adrénaline peuvent réserver leur plongée dans le vide auprès de Liquid Bungy. | _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) |
| Les gorges d’Aradaina (Φαράγγι Αραδαίνας / Farángi Aradaínas) | Les gorges d’Aradaina font partie des trois plus célèbres gorges de la région des Sfakia accessibles au public sans équipements ni savoir-faire particuliers, avec les gorges de Samaria et les gorges d’Imbros ; ces trois gorges sont d’un attrait touristique à peu près équivalent, mais les gorges d’Aradaina sont peut-être les plus difficiles à parcourir, avant les gorges de Samaria et les gorges d’Imbros. Les gorges d’Aradaina, d’Aradéna ou d’Aradène doivent leur nom au village d’Aradaina qui marque le début de ces gorges ; le nom du village provient du nom de la cité antique d’Aradin (Αραδήν) située à cet emplacement, un peu à l’ouest des gorges. Les gorges d’Aradaina séparent le plateau cultivé d’Anopoli du plateau boisé d’Aradaina ; le village d’Anopoli est à environ 3,5 km à l’est des gorges.
Le cours d’eau qui a creusé les gorges d’Aradaina provient de ruisseaux qui drainent les versants sud des monts Mavra Gremna (Μαύρα Γκρεμνά) (1 719 m) (« les falaises noires »), Mavri Kéfala (Μαύρη Κεφάλα) et Exo Kampous (Έξω Κάμπους), plusieurs kilomètres en amont du village d’Aradaina.
La descente des gorges débute près du village d’Aradaina, à environ 497 m d’altitude, à environ 80 m en contrebas du village ; si l’on a stationné son véhicule après le viaduc (point n° 1 sur la carte), il faut traverser le village abandonné en suivant le rebord des gorges vers le nord jusqu’à atteindre l’ancien sentier muletier qui permettait de franchir les gorges avant la construction du viaduc.
Sinon, on peut se garer environ 700 m avant le viaduc et emprunter le sentier, à droite, qui conduit à la partie orientale du sentier muletier (point n° 2 sur la carte) pour descendre au fond des gorges. Le sentier muletier est construit, en zigzag, sur des murs de soutènement ; sa partie orientale est plutôt en meilleur état que sa partie occidentale du côté du village.
La randonnée des gorges d’Aradaina est balisée en rectangles de couleurs rouge et vert ; il est important d’être attentif à ce balisage, parfois déroutant, pour éviter les voies sans issue. Aller à l’entrée des gorges d’Aradaina avec Google Maps (35.225214, 24.065490). | _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) | | Le sentier des gorges d’Aradaina débute par une partie plate et en pente modérée, d’environ 800 m de longueur, sur la gauche du lit du ruisseau qui est généralement à sec ; cette section passe sous le viaduc d’Aradaina, situé 138 m plus haut. | _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) | Le sentier atteint ensuite un obstacle causé par deux énormes rochers qui ont obstrué le fond des gorges sur une dizaine de mètres (point n° 3 sur la carte). Jusqu’en 2019 il n’était possible de franchir cet obstacle qu’en escaladant des échelles métalliques fixées aux rochers. En 2019 un étroit sentier de contournement a été créé sur le versant occidental des gorges ; cet étroit sentier débute à droite, environ 100 m avant l’obstruction. Pour les amateurs d’émotions fortes, ou si le sentier de contournement est en trop mauvais état, les échelles sont toujours en place et permettent de franchir les rochers. Après l’obstacle, la pente du sentier augmente ; après une demi-heure de marche, la gorge s’élargit et on atteint un embranchement, sur la gauche, qui conduit vers le village d’Agios Ioannis. Ce sentier, qui traverse les gorges, provient du village de Livaniana, via le lieu-dit Azogyrès (Αζωγυρές) où se trouve la petite chapelle Agios Athanasios (Άγιος Αθανάσιος).
Après une autre demi-heure de marche (point n° 5 sur la carte), le sentier passe entre deux hautes tours rocheuses, en contrebas du village en ruines de Sterni (Στερνί) ; sur la gauche un sentier indistinct permet de monter au village de Livaniana. Le sentier continue ensuite, entre des parois hautes de plus de 150 m, sur un lit de graviers encombré de gros rochers, sur environ 1,4 km, jusqu’à la plage de Marmara (point n° 6 sur la carte). Si l’on a garé son véhicule près du village d’Aradaina, il est possible de remonter au point de départ, depuis la plage de Marmara, par un autre trajet. Emprunter le sentier de randonnée E4 en direction de Loutro ; après 300 m, quitter le sentier E4, sur la gauche, par un sentier en escalier qui monte en zigzag sur le plateau (point n° 7 sur la carte) ; rejoindre la petite route qui relie Aradaina à Finikas, via Livadiana, et monter à gauche en direction de Livadiana (point n° 8 sur la carte) ; on peut faire une halte à la taverne du village, avant de continuer à monter jusqu’à Aradaina ; il est possible de court-circuiter quelques virages en épingle à cheveux en suivant un sentier balisé en bleu. On rejoint la route de Chora Sfakion à Agios Ioannis environ 450 m avant le viaduc (point n° 9 sur la carte). | _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) | | Visite des gorges d’Aradaina : La randonnée des gorges d’Aradaina a une longueur de 5,5 km. Il faut compter 2 h 30 min de marche, sans les pauses, pour descendre les gorges ; 3 h 15 min dans le sens de la montée.
Le point de départ de la randonnée, près du viaduc d’Aradaina, se trouve à une altitude d’environ 580 m. Le point d’arrivée, sur la plage de Marmara, se trouve à environ 0 m. Le dénivelé négatif de la randonnée est d’environ 580 m, soit une pente moyenne d’environ 10 %. La visite des gorges d’Aradaina est gratuite, contrairement à celle des gorges d’Imbros. Les gorges sont ouvertes toute l’année mais il est préférable d’éviter les jours de grosse pluie. Dans leur dernière partie les gorges sont orientées nord-sud et exposées au soleil. Il faut prévoir de bonnes chaussures de marche pour franchir les zones de rochers. Près du point de départ se trouve un petit café où l’on peut acheter des provisions, notamment de l’eau en bouteille pour la randonnée ; il y a aussi une bonne taverne à l’arrivée sur la plage de Marmara. Dans l’ensemble la visite des gorges d’Aradaina est plutôt conseillée aux personnes en très bonne condition physique et familières des randonnées. Les personnes sujettes au vertige devraient s’abstenir et se contenter de la vue très spectaculaire des gorges depuis le viaduc. |
| La plage de Marmara (παραλία Μάρμαρα / paralía Mármara) | La plage de Marmara est une plage de taille modeste mais située dans un très bel environnement, à la sortie des gorges d’Aradaina. Comme son toponyme l’indique, la plage est située sur le socle de marbre de l’île de Crète, socle mis à nu par le décapage de la nappe supérieure de calcaire en plaques ; le mot Marmara signifie « les marbres » (μάρμαρο, le marbre, au pluriel μάρμαρα). La plage de Marmara est aussi connue sous le nom de « plage de Dialiskari » (Διαλισκάρι).La plage des Marbres se trouve à seulement 2 km à l’ouest, à vol de corbeau, de la station balnéaire de Loutro, mais aucune route ne permet d’y accéder en automobile. L’accès à pied à la plage est lui-même plutôt difficile : depuis Loutro, il est possible de suivre l’itinéraire de la section 14, puis de la section 13, du sentier européen de randonnée E4 pour atteindre la plage de Marmara, mais ce parcours emprunte un sentier en corniche, à une grande hauteur au-dessus de la baie de Finikas ; ce trajet est déconseillé aux personnes sujettes au vertige et il est exposé plein sud entre la roche et le précipice. Il faut compter entre 1 h 30 min et 2 h de marche depuis le port de Loutro, en passant par le village de Finikas et la plage de Lykos ; depuis Chora Sfakion, il faut compter plus de 4 h de marche. Une possibilité existe de venir en automobile jusqu’au village de Livaniana (Λιβανιανά) par une petite route en épingle à cheveux qui prend à gauche 500 m avant le viaduc d’Aradaina ; après Livaniana la petite route continue en direction de la plage de Lykos ; dans le dernier virage on peut trouver une aire de stationnement d’où par un sentier en direction de la plage de Marmara ; ce sentier rejoint le sentier de randonnée E4 que l’on peut prendre en direction de l’ouest ; ce trajet limite la marche à pied à une distance d’environ 600 m. On peut remonter les gorges d’Aradaina et redescendre depuis le village d’Aradaina vers Livaniana, en 8 km, pour récupérer sa voiture ; à Livaniana se trouve une petite taverne accueillante. Aller à Livaniana avec Google Maps (35.200930, 24.059955). La plupart des vacanciers séjournant à Loutro préfèrent utiliser les bateaux-taxis qui relient, pendant la saison touristique, la station balnéaire à la plage de Marmara, en environ 15 min et pour environ 7 € ; l’embarcadère se trouve sur le côté ouest de la plage, au pied de la taverne. Les marcheurs qui viennent à pied à la plage de Marmara empruntent plutôt le sentier de randonnée qui suit le fond des gorges d’Aradaina ; depuis le village d’Aradaina, il faut compter environ 1 h 30 min pour parcourir les 3,5 km de la longueur des gorges ; la plage de Marmara est une halte appréciée par les randonneurs, après la descente des gorges, avant le rejoindre Loutro en bateau. On peut aussi venir à la plage de Marmara en bateau-taxi et remonter les gorges d’Aradaina ou une partie des gorges, mais les premiers bateaux-taxis sont assez tard dans la matinée. Aller à la plage de Marmara avec Google Maps (35.196591, 24.058196). Malgré ces difficultés d’accès, la plage de Marmara est souvent bondée, en période estivale, car la plage est exigüe, avec une longueur d’environ 45 m et une largeur moyenne de 10 m ; le flot des vacanciers amenés par les bateaux-taxis sature rapidement la plage. Il s’agit d’une plage de gravier et de galets grisâtres charriés par le torrent des gorges d’Aradaina, pas particulièrement confortable ; en revanche, dans cet environnement rocheux, les eaux sont très limpides et tranquilles, avec la couleur turquoise caractéristique créée par la présence de carbonate de calcium dissous.
Sur les côtés de la plage apparaissent des plaques de marbre, surmontées de la couche de calcaire en plaques. Le socle de marbre est creusé de grottes marines où le fond marin est particulièrement apprécié pour sa richesse par les plongeurs avec tuba ; les plaques de marbre, lisses et colorées, offrent aussi des points commodes, mais glissants, pour plonger dans les eaux cristallines ou pour prendre un bain de soleil. On peut aussi observer, très clairement, la marque laissée par l’ancien niveau des eaux avant le basculement de la Crète du sud-ouest vers le nord-est.
La plage de Marmara est équipée de chaises longues et de parasols que l’on peut louer auprès de la taverne qui surplombe la plage du côté ouest. Cette taverne, nommée du nom de la plage « Dialiskari », propose aussi une bonne cuisine traditionnelle crétoise à des prix raisonnables ; comme la plage, la taverne peut être bondée et il est recommandé de réserver à l’avance. |
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| Le village d’Agios Ioannis (Άγιος Ιωάννης / Ágios Ioánnis) | Agios Ioannis est un hameau situé au piémont sud des Montagnes Blanches, à environ 790 m d’altitude. À environ 2 km au nord du hameau se trouve le plateau de Kroussia (οροπέδιο Κρούσια), situé à environ 1 240 m d’altitude ; le plateau dispose de plusieurs points d’eau où le bétail peut s’abreuver. Au nord du plateau se dressent le mont Koutsakas (Κούτσακας) (1 646 m) et le mont Zaranokéfala (Ζαρανοκεφάλα) (2 100 m) ; le mont Pachnès (Πάχνες) (2 452 m), le plus haut sommet des Montagnes Blanches, se trouve à environ 7,5 km au nord du hameau. Agios Ioannis n’est qu’à 2 km de la côte de la mer de Libye, une côte située près de 800 m plus bas.Agios Ioannis se trouve au bout de la route de Chora Sfakion à Agios Ioannis, à 20 km à l’ouest de Chora Sfakion, et à 5 km à l’ouest d’Aradaina, mais il faut compter plus de 30 min de conduite pour atteindre Agios Ioannis. Le hameau n’est accessible par une route à revêtement que depuis 1986, quand a été construit le viaduc d’Aradaina ; avant cette date, Agios Ioannis était un hameau enclavé : il fallait emprunter un sentier muletier en zigzag pour franchir les gorges d’Aradaina, ce qui rendait les déplacements très difficiles. Agios Ioannis compte une trentaine d’habitants, mais la localité est le chef-lieu d’une communauté locale du dème des Sfakia (Κοινότητα Αγίου Ιωάννου) qui comprend aussi le village abandonné d’Aradaina ; une autre localité de la communauté, Sterni (Στερνί), située à environ 1 km au nord de la sortie des gorges d’Aradaina, a été désertée depuis la fin du XIXe siècle ; il n’en reste que des ruines et son ancienne église, Saint-Basile (Άγιος Βασίλειος). La localité devrait son nom à une ancienne église byzantine isolée, dédiée à saint Jean, l’église d’Agios Ioannis, qui est ornée d’icônes et de fresques datant du XIVe siècle. Parce qu’Agios Ioannis (Saint-Jean) est un toponyme très commun en Crète, on précise parfois Saint-Jean de La Canée (Άγιος Ιωάννης Χανίων) ou Saint-Jean des Sfakia (Άγιος Ιωάννης Σφακίων). Il existe notamment un village d’Agios Ioannis dans la vallée d’Amari. Le village d’Agios Ioannis aurait été fondé à l’époque byzantine par des habitants de l’ancienne cité de Finikas ; c’était un village de capitaines de marine, notamment les Vardinogiannis (Βαρδινογιάννης). Ce sont les descendants de Giannis Vardinogiannis, né à Agios Ioannis, qui ont financé le viaduc d’Aradaina qui a permis de désenclaver le village ; certains des dix enfants de Giannis Vardinogiannis, nés à Épiskopi près de Réthymnon, notamment Vardis, Pavlos, Nikos, Georgios et Theodoros, ont constitué une fortune considérable dans divers secteurs économiques, notamment le transport maritime, le pétrole et la politique.
De nos jours, le village d’Agios Ioannis vit principalement de l’élevage du bétail, mais, dans le passé, l’exploitation forestière était une activité très importante grâce à la vaste forêt de Kormokopos (δάσος Κορμοκόπου), constituée de cyprès de Crète (Cupressus sempervirens varietas horizontalis), un cyprès à port en boule, et de pins de Calabre (Pinus brutia), qui entoure le village. Le nom même de la forêt indique son utilisation : ce nom est composé de « kormos » (κορμός), « une grume, c’est-à-dire un tronc d’arbre dont les branches ont été coupées », et de « kovo » (κόβω), « couper ». Le commerce de planches de cyprès a été, pendant des siècles, une des principales activités économiques des Sfakia aux époques vénitienne et ottomane. On peut découvrir ce qu’il subsiste de cette forêt grâce à un sentier de randonnée, bien balisé, qui relie le village d’Agios Ioannis à la grotte de Kormokopos, située dans le nord de cette forêt. Cette randonnée débute de l’ouest du village, à environ 800 m d’altitude, et monte en direction du nord-ouest, à travers la forêt, jusqu’à une crête située à 1 100 m d’altitude. Sur la gauche du sentier se dresse le mont Papakéfala (Παπακεφάλα) (1 015 m) dont le sommet offre de belles vues sur les gorges d’Élygia (φαράγγι της Ελυγιάς) et sur la baie d’Agia Rouméli. Le sentier redescend ensuite vers la grotte. Le trajet, de près de 3 km de longueur, prend environ 1 h 30 min de marche.
La grotte de Kormokopos (σπήλαιο του Κορμοκόπου) se trouve au début des gorges d’Élygia ; à côté de l’entrée de la grotte se trouve une source, qui coule toute l’année, où le randonneur peut se désaltérer. La grotte présente une vaste salle circulaire mais n’a pas de décoration de stalactites.
Aller à la grotte de Kormokopos avec Google Maps (35.251987, 24.000307). Une autre randonnée possible, à partir d’Agios Ioannis, conduit jusqu’à la côte où le sentier rejoint la section 12 du chemin européen de randonnée E4 ; en suivant le chemin E4 en direction de l’ouest, on atteint le cap Plaka (Άκρα Πλάκα), l’église Saint-Paul, puis le village côtier d’Agia Rouméli. Le dénivelé négatif de cette randonnée est d’environ 800 m et sa longueur est de 5 km ; il faut compter 2 h de marche pour atteindre Agia Rouméli.
L’église Saint-Paul des Sfakia (Άγιος Παύλος Σφακίων) aurait été fondée à l’époque byzantine, dans la première moitié du XIe siècle, par saint Jean l’Étranger (Όσιος Ιωάννης ο Ξένος), un moine ermite qui aurait fondé une dizaine de monastères et d’églises dans l’ouest de la Crète. L’église d’Agios Pavlos aurait été fondée en mémoire du passage de l’apôtre Paul à cet endroit ; à proximité se trouve une source où, selon la tradition, l’apôtre baptisa de nombreux païens. L’intérieur de l’église Saint-Paul est décorée d’icônes. Aller à la chapelle Saint-Paul avec Google Maps (35.222863, 24.000420). | _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) _small.jpg) |
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